Industries culturelles et Internet
Les nouveaux instruments de la notoriété
Internet est en train de transformer profondément les industries de la culture, non seulement parce qu'il offre un nouveau canal de diffusion aux biens culturels, qu'il pose de nombreux problèmes de rémunération pour les différents acteurs de la chaîne de production, mais aussi parce que l'ensemble des biens culturels deviennent beaucoup plus accessibles.
De nombreux observateurs ont alors estimé que l'offre de culture numérique serait plus diversifiée et que les produits culturels pourraient bénéficier de nouveaux dispositifs de promotion. En effet, l'accès à la notoriété serait beaucoup plus facile et plus ouvert. Avec le web 2.0, les internautes peuvent se substituer aux médias et aux critiques pour promouvoir les produits qu'ils aiment vraiment, les consommateurs peuvent accéder à une gamme beaucoup plus large de biens culturels qui seraient rendus accessibles grâce à de nouveaux dispositifs plus interactifs et plus individualisés. La théorie de la longue traîne s'est notamment proposée de conceptualiser ces phénomènes.
Les différentes enquêtes sectorielles réunies dans cette livraison de Réseaux montrent que la révolution numérique a beaucoup moins diversifiée qu'on ne le pensait l'offre culturelle, ainsi le téléspectateur de la télévision de rattrapage consomme les mêmes programmes que celui de la télévision « live ». De même si un nouveau modèle de prescription apparaît dans le domaine de la musique ou du livre, pour l'essentiel, il promeut les mêmes produits. Si donc la culture numérique se distingue moins des médias précédents qu'on ne l'imagine souvent, les articles de ce numéro s'emploient également à en montrer d'autres spécificités dans le domaine des jeux vidéo adaptés par les joueurs, de l'écriture numérique ou de la création multimédia.
De nombreux observateurs ont alors estimé que l'offre de culture numérique serait plus diversifiée et que les produits culturels pourraient bénéficier de nouveaux dispositifs de promotion. En effet, l'accès à la notoriété serait beaucoup plus facile et plus ouvert. Avec le web 2.0, les internautes peuvent se substituer aux médias et aux critiques pour promouvoir les produits qu'ils aiment vraiment, les consommateurs peuvent accéder à une gamme beaucoup plus large de biens culturels qui seraient rendus accessibles grâce à de nouveaux dispositifs plus interactifs et plus individualisés. La théorie de la longue traîne s'est notamment proposée de conceptualiser ces phénomènes.
Les différentes enquêtes sectorielles réunies dans cette livraison de Réseaux montrent que la révolution numérique a beaucoup moins diversifiée qu'on ne le pensait l'offre culturelle, ainsi le téléspectateur de la télévision de rattrapage consomme les mêmes programmes que celui de la télévision « live ». De même si un nouveau modèle de prescription apparaît dans le domaine de la musique ou du livre, pour l'essentiel, il promeut les mêmes produits. Si donc la culture numérique se distingue moins des médias précédents qu'on ne l'imagine souvent, les articles de ce numéro s'emploient également à en montrer d'autres spécificités dans le domaine des jeux vidéo adaptés par les joueurs, de l'écriture numérique ou de la création multimédia.
Pages 9 à 18
Pages 19 à 42
Pages 43 à 82
Pages 83 à 105
Pages 107 à 144
Pages 145 à 173
Pages 175 à 203
Pages 205 à 229
Pages 231 à 263
Pages 264 à 264
Pages 265 à 277