Confiance interorganisationnelle, intermediaires et communautes de pratique

Par Edward Lorenz
Français

Cet article propose une définition de la confiance interorganisationnelle ; il montre en particulier comment les « intermédiaires » (boundary spanners), en vertu de leur appartenance à des communautés de pratique, peuvent jouer un rôle central dans l’émergence de cette forme de confiance. L’argument est étayé sur une étude de cas : celle des relations de sous-traitance dans l’industrie de la construction mécanique lyonnaise. L’analyse montre que la confiance interorganisationnelle est fondée sur la confiance interpersonnelle, puisque son émergence dépend, de manière critique, des relations de confiance que les acheteurs établissent avec les agents commerciaux dans les firmes sous-traitantes. Cependant, ces intermédiaires n’ont pas un comportement indépendant du contexte professionnel dans lequel ils évoluent. Ils sont insérés dans des « communautés de pratique » ou des groupes d’individus unis par leur engagement dans le même type d’activité. Ces communautés de pratique ont créé un contexte institutionnel, dans la région lyonnaise, favorable à l’émergence d’un nouveau modèle de sous-traitance basé sur un niveau élevé de confiance.

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