La structure cognitive et normative de la confiance

Par Louis Quéré
Français

Les sciences sociales contemporaines considèrent la confiance comme un mécanisme informel, infra institutionnel, de coordination des actions, un mécanisme qui présente l’avantage de réduire les « coûts de transaction » liés à la recherche d’informations et à l’exercice d’un contrôle réciproque. Mais elles butent sur la compréhension de la logique paradoxale du phénomène, en particulier sur la manière dont y sont articulés connaissance et engagement, et sur ses fondements moraux/sociaux. Cet article se propose en conséquence d’élucider les points suivants : l’articulation entre connaissance et engagement, ou entre raisons et pari ; l’appui de la confiance comme attitude sur un attunement préalable des capacités et des habitudes aux régularités de l’environnement ; la multiplicité des pratiques de la confiance et les variations de sa structure ; les conditions sociales d’une confiance généralisée dans les sociétés démocratiques.

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