Pourquoi les démocraties ont-elles besoin d'un journalisme détestable ?

Dossier  : Pratiques journalistiques
Par Michael Schudson
Français

Résumé

Cet article revient sur un paradoxe déjà soulevé par Tocqueville : certains des traits journalistiques les plus décriés par la critique et les universitaires, s’avèrent indispensables au bon fonctionnement démocratique. La presse demeure une institution au service de l’establishment, marquée par sa dépendance aux sources officielles, par les contraintes des conventions institutionnelles ou des routines professionnelles. Mais, à côté du journalisme prestigieux de type Pulitzer, les sujets qui focalisent prioritairement sur les événements imprévus, sur les conflits et la personnalisation cynique contribuent pourtant au processus démocratique.

Voir l'article sur Cairn.info