Cet article analyse les activités culturelles et sportives associatives des enfants, souvent plus stables et plus sensibles aux influences parentales que les cultures enfantines. Centré sur l’étude des modes de transmissions des normes de genre et des pratiques associées, ce travail témoigne de l’importance de la division sexuée des investissements sportifs enfantins, corrélative d’une division sexuée du travail éducatif. Il met également en évidence la complexité des processus de transmission, les influences médiatiques et celles des pairs contredisant parfois les positions parentales. Enfin, l’article aborde la question du changement social, en analysant les caractéristiques des familles plus favorables au questionnement des normes de genre.