Le coworking, entre ouverture et fermeture des espaces associatifs et communautaires

Varia
Par Basile Michel
Français

À l’heure du numérique, les espaces de coworking associatifs et communautaires sont valorisés dans la littérature académique et les médias comme des lieux de travail ouverts facilitant les rencontres et les échanges. Cet article vise à mettre en évidence la diversité de ces espaces en termes d’ouverture aux usagers et aux territoires. Suivant les critères du degré d’ouverture des bureaux aux éventuels coworkers et du degré d’ouverture au territoire dans le but de participer à la vie sociale locale, trois modèles principaux d’espaces sont identifiés et définis. Le premier est ouvert et s’inscrit dans la logique de l’essaim, tant pour l’accueil des coworkers que pour l’ouverture au territoire. Le deuxième est fermé et s’apparente à un îlot dont l’entrée est régie par un système de sélection n’autorisant qu’un groupe réduit d’individus à accéder au lieu. Le troisième se situe dans une position intermédiaire. Ces trois modèles sont porteurs de dynamiques différentes en termes d’ouverture des espaces de bureaux aux utilisateurs et d’engagement à participer à la vie sociale du territoire. La nature du projet porté par les fondateurs des espaces de coworking et la présence d’un animateur sont identifiées comme les facteurs explicatifs principaux de cette différenciation.

Mots-clés

  • espaces de coworking
  • territoire
  • communauté
  • ouverture/fermeture
  • Nantes
  • Marseille
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