A partir de l'affaire qui a éclaté en France en 1985 autour de ce médicament porteur d'espoir dans la thérapie du sida, l'auteur s'interroge sur la manière dont est désormais posée la question de la circulation des observations scientifiques. Deux éléments marquent cette réflexion : l'encadrement de la publicité des recherches par la presse scientifique et les mobilisations collectives qui s'organisent autour d'urgences scientifiques. Notant une évolution du sens critique, l'auteur s'attache à montrer également comment cette affaire de la ciclosporine s'est terminée.