Fin de siècle, fin des sciences

Par Simon Schaffer
Français

Résumé

II est étonnant de constater qu'à chaque fin de siècle est tenu un discours sur la fin du rôle des sciences naturelles ou tout au moins de la physique. L'auteur relie l'état de la physique théorique et les moments où sa mort fut annoncée. Il suggère que l'on peut définir ainsi le type d'intelligence qui devrait accompagner la physique. Parler de sa fin relève de l'invention de la tradition, c'est à dire d'un aspect de la mémoire d'une discipline qui participe à la définition et à la solidification de dispositions sociales contingentes au sein de la physique. Cette définition de l'intelligence est davantage compréhensible si l'on s'attache aux relations qui existent entre la figure héroïque du scientifique et les réseaux dans lesquels il exerce son métier.

Voir l'article sur Persée